Si vous voulez connaître mon histoire, je vous conseille d’aller voir ailleurs. Il n’y a rien d’intéressant à savoir. Vraiment ! J’insiste. Bon okai… Par où je peux commencer ?

Ma grand-mère est une vélane, originaire de France. Comme vous le savez déjà, ces « créatures » (comme je n’aime pas ce terme…) se situent en France et en Bulgarie. Elle a simplement suivi un homme, dont elle était amoureuse. J’ai essayé de gratter pour savoir un peu plus sur ses origines. Je sais juste qu’il s’appelait Ethan Swann (d'où mon nom de famille) et que c’était mon grand-père. Sur les anciennes photos, on peut y voir un homme charismatique et élégant. C’était un homme d’affaires qui avait une petite fortune moldue. Donc ne me posez pas la question à savoir pourquoi ma mère est une vélane à 100% et pas moi… Déjà d’en être une demi-vélane… C’est une malédiction... Ma mère a grandi dans les quartiers sorciers londoniens. C’est là qu’elle a rencontré mon séduisant père, un beau paon sans noblesse dans l’âme. Il l’a séduit et manipulé. Quand elle lui a appris qu’elle était enceinte… Il a très vite retourné sa veste pour partir. Il l’a payé pour avorter et pour quitter Londres. Ma mère a accepté l’argent. Elle est partie à Brighton, près de l’océan… Cependant, elle m’a gardé. C’est dans ces circonstances que ma mère était retournée dans la maison familiale et m’avait donné la vie durant une nuit chaude du 15 mai.

Mon enfance était assez légère. J’étais toujours dans une sorte de bulle loin de la réalité. Nous habitions un peu à l’extérieur de la ville. Je me rendais vers les falaises pour regarder l’horizon et me changer les idées avec ma mère. Nous cueillons des fleurs pour faire des bouquets. C'était simple. Je vivais parmi les moldus et les sorciers. Ma mère m'avait toujours dit que je ne serais jamais accepté comme une sorcière à 100%. Je voyais bien le comportement de certains sorciers. Ils étaient vraiment spéciaux... Et je n'avais pas encore rencontré mon père. Vous avez bien l'image de la fille innocente qui ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Je n'avais jamais été confronté à la méchanceté. Ma mère m'avait donné une bonne éducation. J'avais des amis sorciers et moldus. C'était si simple. Quand la chouette déposa ma lettre pour me rendre à Poudlard, je ne savais pas encore à quoi j'allais avoir à faire. Je ne savais pas à quel point ma vie allait être compliquée tout d'un coup. Ma mère fit tout le nécessaire pour que je puisse avoir les affaires. J'avais visité pour la toute première fois Londres et le chemin de traverse. J'avais l'impression d'être une ignorante du monde sorcier. La banque de Gringotts était aussi extraordinaire ! J'avais tellement envie d'apprendre plus de ce monde ! La tête dans les livres déjà de première année, je dévorais les pages et les textes. Ma mère en avait marre de m'entendre dire : "Tu savais Maman que...." ou encore "Oh Maman, c'est hallucinant... Il y a...". La prochaine destination était Poudlard. Le début de la fin...

Pleine de ressource, j’avais pris ma première année au sérieux. Je voulais devenir médicomage. C’était mon truc. Je ne le disais à personne… Cependant, je me voyais déjà au bout du tunnel. Quand j’arrivai devant ce magnifique château au milieu de la nuit et sur un bateau, je restais bouche bée et éblouie par cette magie. L’attente de connaître ma maison était atroce.  J’avais espéré de ne pas finir dans la maison du blaireau et du serpent. Ce n’était pas là que je me voyais m’épanouir. Quand le choixpeau me dicta ma maison, j’eus un sourire aux lèvres et m’y rendis pour une nouvelle aventure, un nouveau chapitre de ma vie. Ma première année fut tout à fait normale. J’étais un rat de bibliothèque. Il y avait temps à savoir. Je m’étais fait quelques amis. Tout semblait vraiment simple… En faîte, je crois que les gens me voyaient comme une personne intouchable. C’est pour cela qu’en deuxième année, je fus une cible parfaite pour ce « connard » de Malefoy. Il était à mes yeux l’homme idéal : riche, beau, adoré de tous. Je m’étais confiée à lui. Je m’étais ouverte à lui malgré le fait que j’étais une gamine introvertie. J’avais évolué à son contact. Je lui avais donné mon premier baiser. Il était mon premier amour en réalité. Il m’a juste cassée en mille morceaux. Il est devenu la personne que je hais le plus. Il était sorti avec moi pour un pari. Il s’était amusé devant ses amis et m’avait humilié dans la grande salle. Il m’avait quitté devant tout le monde. J’entends encore les filles rigolaient pendant que je marchais en face d’elle, me bousculait pour me faire comprendre que j’étais en bas de la pyramide de la société et me rappelait que Persée Malefoy m’avait juste détruite. Le bonheur était bien éphémère. Je m’étais enfermée encore plus dans les études et je ne m’ouvrais que très peu. Je fréquentais toujours que les mêmes personnes. Grâce à eux, j’ai réussi à m’épanouir à nouveau. C’est un peu comme ça que ma « particularité » s’est réveillée. L’adolescence et les hormones… Les autres garçons… Je ne me rendis pas tout de suite compte de ma différence. C’est seulement quand ma mère prit le temps de m’expliquer qui était mon père en m’expliquant ce qui c’était passé. Je n’étais pas contente. Comment ? Pourquoi ? Ma mère m’expliqua qu’il avait simplement été séduit par son charme de Vélane… Et que je devais être prudente. Cet avantage pourrait beaucoup m’aider et me causer du tort… Quand elle me mit dans le train pour retourner à la voie 9¾ pour retourner à Poudlard, je me rendis compte que mon père était en réalité sur la voie. Mes recherches durant les vacances d’été m’avaient beaucoup aidé. Il était en train de partir quand je l’interpelai. Il s’arrêta et me regarda avec froideur. « Je voulais juste vous dire que je suis votre fille, Marlo Swann. Vous aviez connu ma mère quand elle habitait à Londres. » Et là, j’avais l’impression d’avoir le diable en face de moi. Je n’avais jamais vu un tel regard de la haine, de la colère et de la peur. « Tu n’es pas ma fille. Tu ne le sauras jamais. Soyons clairs. Tu es juste une erreur insignifiante d’une aventure d’un soir. Alors, ne t’approche pas de ma famille et ni de ma personne. Est-ce que j’ai été clair ? » dit-il à mon attention en articulant chaque mot d’une froideur à couper le souffle. J’avais hoché de la tête et je m’étais retournée pour prendre mon train à moitié sonné de ce qui venait de se passer. Mes deux dernières années à Poudlard furent plus détendues. Je m’étais inscrite à plein de cours pour être sûr d’avoir des aspics en optimal. J’avais des amies que j’adorais. Je m’épanouissais de plus en plus. Je n’étais pas une erreur. J’étais une Swann. C’était ce que je me répétais à chaque fois. Je cachais mes plaies avec mon comportement. La fin de la 7ème année fut magique. J’avais réussi mes examens. J’avais fini ma scolarité. Un chapitre venait de se terminer. On avait décidé de se rendre dans le chaudron baveur pour boire des bières. J’avais mis ma plus belle robe pour l’occasion. J’étais si heureuse à ce moment. Cependant, je me rendis compte qu’il me regardait. Il semblait totalement ailleurs. « Tu as vu un fantôme Malfoy ? Je peux savoir pourquoi tu me fixes comme ça ? » demandais-je .« Je te fixe car tu es si belle !  » Me répondit-il simplement. Mon rire partit tout seul. Il était drôle. Cela ne me touchait plus. Sept ans s’étaient écoulés. Il devait me faire une farce. Je décidais de bouger de place pour m’éloigner de lui. C’est comme ça que j’avais fini avec un autre verre à la main à rire encore plus avec mes amies. Une semaine plus tard, il m’attrapait le bras, quand je venais de passer à côté de lui dans le couloir. J’avoue que je fus surprise intérieurement de ce qui était en train de se passer. Il continua en disant : « Désolée pour la dernière fois, j'étais ivre.   ». Je ne lui laissais pas le temps de continuer. Mon regard était froid. Je m’étais fermée en le regardant de haut en bas. Qu’est-ce qui lui prenait ! Je me dégageai de son emprise et reculait d’un pas . Avant de siffler à la figure une phrase toute faite dans ma tête :  « Tu te trouves une excuse à chaque fois c'est ça ? » Il continua avec son attitude qui était propre qu’à lui : « Pourquoi tu dis ça?   ». Il était si rageant. Il voulait quoi bon sang ! Je n’avais pas besoin de lui et encore moins de ses attentions ! Je lui hurlai à moitié de dessus : « Pourquoi ? Tu comptes m'humilier toute ta vie ? C'est bon, j'ai compris une fois quand j'étais gamine que tu étais clairement idiot, je ne me laisserai pas faire une seconde fois. J'ai grandi depuis ! » C’est sur ces bonnes paroles que j’étais partie finir mes affaires pour rentrer chez moi !

Ça y est ! L’université. La première année s’était déroulée sans encombre. J’étais totalement dans mon élément. Les gens n’étaient plus du tout concentrés sur ce qui s’était passé quand on était gosse. On pouvait vraiment aller de l’avant. J’essayais d’être la meilleure de classe. J’étais peut-être un peu trop compétitive. J’avais réussi à avoir l’autorisation de ma mère pour prendre un job d’été et rester sur Londres. Après tout, elle avait fait ses plus belles années là-bas. Elle était retissant à cause de mon père, mais je réussis à la convaincre. Après tout, je devais vivre un peu. J’ai retrouvé des amies durant les vacances d’été. Je n’étais tellement pas habituée et enivrée par cette nuit de folie. Que j’ai complètement perdu le fil… Je me suis cognée dans une personne. C’était lui. La vie était complètement stupide. La seule chose de cohérente qui sortit de ma bouche fut un « Il fallait que je tombe sur toi, Malefoy. ». Je me sentais engourdie. Je l’ai suivi sans me poser de questions pour une fois. Je me rappelais que je lui tenais la main. Puis, un lit moelleux…puis plus rien.. Je lui avais fait confiance… Le lendemain, je restais sans voix. Je n’étais pas chez moi… J’étais chez…non. J’ai encore du mal à le dire… J’étais chez Persée, Persée Malefoy. Je me frapperais à cette soirée d’avoir trop bu pour éviter que cela se produise. «  Je te remercie. Bonne journée. » Disais-je avec mes affaires à la main et en partant comme une voleuse. Quelques jours après la rentrée scolaire de 11ème année, j’étais complètement concentrée sur mon application pour le travail d’assistante-infirmière. Cela pourrait me permettre de compenser les frais et d’être plus indépendante. Je ne m’étais pas rendu compte de la personne. Il y eut une collision. Je vis les affaires tombées par terre. « Oups, pardon, je vais ramasser tes… » C’était à ce moment-là que je levais ma tête pour le voir à nouveau. Lui… Toujours lui. Ce serpent… Pourtant, j’étais gênée de ce qu’il s’était passé… La seule chose que je pus dire fut un « Pardon » en lui rendant ses livres. Je restais scotcher en train de le regarder sourire. Puis, depuis bien longtemps, je le vis partir presque à regret…

Aujourd’hui, je pense que vous savez pourquoi je suis comme je suis. Ce n’est pas facile. J’ai envie de me donner des claques quand mon cœur se soulève pour ce connard. Je suis perdue dans un tourment de sentiments. Heureusement que je me concentre sur mon travail, mon petit travail et mes amis. Le reste, on s’en tape.

ARBRE GÉNÉALOGIQUE FAMILLE PROCHE :
❧ Grand-père : Mort de maladie, dragoncelle.
❧ Grand-mère : Swann, Elysa; Vélane
❧ Mère : Swann, Caitlin; Vélane

La famille de son père :
❧ Père : Black, prénom libre; Sang-pur
❧ Belle-Mère : libre; Sang-pur
❧ Demi-Frère/soeur  : libre
❧ Demi-Frère/soeur:  libre

ARBRE GÉNÉALOGIQUE FAMILLE ÉLOIGNÉE
R.A.S