Voilà, c'était quelques jours après la rentrée. Des nouveaux élèves arrivaient ce qui voulait dire que la salle commune était rempli de personnes. C'était décourageant. J'avais une envie de prendre ma baguette et de lancer le sort: « Silencio ». Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour pouvoir le faire. L'école agissait comme si rien ne s'était passé. Le directeur Albus Dumbledore s'était fait remplacé. Voldemort était mort, durant le printemps. La vie reprenait son chemin. Je dois avouer que j'avais passé une journée affreusement longue. Commencez par la potion durant trois heures et après la métamorphose et le cours d'histoire sur la magie... J'en avais marre. Un gamin m'était rentré dedans. Je le pris par le col pour lui prendre son sac de bonbons qui traînait sur ses livres. J'en pris un pour le manger sur le chemin. Après cette journée, j'avais décidé de me coucher directement après la fin des cours qui devait signifier dix-sept heures, quelque chose comme ça. Arrivée dans mon dortoirs, je me changea et je me mis sous le duvet. Je m'endormis assez rapidement, n'ayant pas eu besoin de beaucoup de temps pour m'évader dans un autre monde, loin de cette réalité qui était un cauchemar.

« Eden! Qu'est-ce que tu fais! Viens je dois te montrer quelque chose de magnifique. J'ai appris ça à l'école. » Après quelques minute, je me rendis compte que j'étais dans un rêve. Je devais avoir 16 ans ? Ma soeur voulait que je me décontracte un peu, avec tous ces histoires sur le retour de Voldemort.. Elle m'avait fait venir dans sa chambre pour me montrer un sort. Je m'assis sur le lit de ma soeur et je vis qu'elle tenait le coussin de notre frère aîné. Mes sourcils se froncèrent, en essayant de comprendre où elle voulait en venir. Ma soeur sortit sa baguette, lança le coussin et le fit exploser avec des milliers de plumes qui volaient dans la chambre. Elle continua avec un sort de lévitation pour figer les plumes et les faire tournoyer. Un sourire se dessina sur mon visage, trouvant le spectacle magnifique. La scène commença à changer. Les plumes se recouvraient de sang et tombèrent pour voir le corps de sa soeur par terre, morte. J'accourus vers elle pour pouvoir la prendre. Dès que mes mains se posèrent sur elle, elle disparut en une fumée noire, avec le serpent de Voldemort qui me sautait contre.

C'était à ce moment que je me réveillai en sursaut vers minuit. Il me fallut un léger moment pour reprendre conscience et sécher mes larmes pour ma soeur qui ne reviendrait pas de sitôt. Je me préparais pour sortir de mon lit avec une robe en soie qui descendait de quinze centimètres en dessous de mes fesses, une précision pour dire qu'elle était courte. J'enfilais un manteau assorti à la robe pour prendre l'air. Ma main chercha ma baguette qui se trouvait sous son oreiller et je descendis de mon lit, en posant mon pied sur les dalles gelées. Je sortis du dortoir sur la pointe des pieds, en faisant attention de ne réveiller personne sur mon passage. Je me rendis dans la salle commune pour me coucher sur le canapé, comme Cléopatre. Pour tout vous avouez, je ne savais pas quoi faire. Je ne pouvais pas sortir avec cette tenue et je ne pouvais pas faire de bruits à cette heure. Tout le monde semblait dormir. Un tableau se plains du feu dans la salle. Un simple regard noir suffit à le faire partir. Chez les serpentards, tout le monde savait qu'on devait les laisser tranquille. Je tenais fermement ma baguette pour lancer un sort dans la cheminée et faire apparaître un feu bleu, la faisant tournoyer pour faire apparaître un chat qui voulait attraper un papillon. Cela m'occupa un bon moment. J'étais tellement concentré sur mon sort que je ne remarquai pas tout de suite la présence d'une personne, qui se rapprochait de moi. Ce fut au dernier moment que je dirigeai par surprise ma baguette sur elle pour découvrir son visage, prête à lui lancer un sort. C'était une mauvaise habitude de mon année précédente hors du château. Une tendance a oublié que j'avais plus besoin d'être autant sur la défensive. On était sensé être en sécurité dans le château . Ma voix retentit pour demander bêtement, avant même de voir son visage, une question.

« Qu'est-ce que tu fais là ? »

Mon regard se figea sur une simple souris qui disparut dans l'ombre. Un sourire apparut sur son visage. Je commençais vraiment à perdre le pied. Finalement, peut-être, qu'il valait mieux que je me balade dans le château. Je me dirigeai vers la porte quand je vis quelqu'un sortir d'un dortoir. Une question trottait dans ma tête, me demandant si c'était moi qui l'avais réveillé ou pas. Par réflexe, je me collais contre le mur pour rejoindre mon dortoir, sans me faire remarquer. Le problème... C'est que je trébuchais, en arrière, sur un livre pour finir dans les bras de l'inconnu à éviter. Je me retourna pour voir son visage, en me mordant la lèvre inférieur, en espérant que ce n'était pas le préfet.